J’ai l’impression qu’il n’en a plus rien à foutre, tant pis pour lui, voici pour Pyzep :

 

CAMEL – I Can See your House from here (1979)

 

Par rapport au groupe sur « Moonmadness », il ne reste que les deux Andy (Ward et Latimer). Il y a deux choses rigolotes dans la nouvelle line-up de Camel : la première, c’est qu’il faut deux personnes pour remplacer Pete Bardens (les dénommés Jan Schelhaas et Kit Watkins), la seconde c’est que le bassiste s’appelle Colin Bass (hahaha… ça vous fait pas rire ? bon, tant pis). Le truc pas rigolo par contre, c’est que, sous la pression probable de leur maison de disques et sous la houlette de Rupert Hine à la production, Camel cherche de plus en plus à faire de la pop à objectif commercial, mollassonne et insipide (voire pénible). Ce « I Can See your House from here » résultant manque d’unité, certains de ses morceaux s’approchant dangereusement du degré zéro de la recherche conceptuelle (par la suite, « Nude », étant un album-concept, constituera un relatif sursaut de progueuserie de la part du groupe, pour un résultat toutefois pas tellement mieux). Le jeu de guitare de Latimer, mi-Hackett mi-Gilmour, est l’élément salvateur du disque, en particulier avec le long instrumental final « Ice ». On retrouve en invités les deux Collins sans lien de parenté, Mel pour un solo de saxo dans la deuxième chanson du disque (dont j’ai préféré oublier le titre…) et Phil pour des percus non détaillées au générique et indistinctes à l’écoute (Andy Ward étant de toute façon un meilleur batteur, et n’ayant pas réellement besoin de lui pour l’aider)…

 

 

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