Can – Delay
1968 (1981)
Cet
album posthume déterre divers enregistrements datant du premier chanteur,
Malcolm Mooney, qui ne fait pas l’unanimité chez les fans de Can (certains de
ses piaillements étranglés sont effectivement plutôt pénibles). A cette
époque-là le groupe proposait une interprétation déjà solide (en particulier
Liebezeit) de compositions typiquement psychédéliques. Evidemment, avec un
Schmidt plus présent que d’habitude à l’orgue, on peut difficilement s’empêcher
de penser à un Pink Floyd avec Barrett ou l’ayant fraîchement liquidé,
mais Can usait déjà beaucoup des rythmes répétitifs et était plus
énergique. Ceci étant, l’un des meilleurs morceaux du recueil
(« Thief ») évoque l’ambiance de « New Dawn Fades »,
et la coïncidence est d’autant plus troublante que les dates de parutions
respectives ne permettent pas d’accuser Joy Division d’avoir pompé cette
fois-ci...
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