CIRCUS (1969)
Ce
disque, apparemment très rare et très recherché par les collectionneurs sous sa
forme originale (la pochette est pourtant bien moche J), présente un intérêt avant tout historique, puisque
Circus fut le groupe que Mel Collins laissa tomber pour rejoindre King Crimson
en remplacement de Ian McDonald (officiellement, il en faisait
même encore partie lors de l’enregistrement de « Poseidon »…).
Musicalement, Circus rappelle un peu par moments le Crimso des débuts, mais
uniquement parce que les deux groupes sont contemporains et à classer dans le
rock progressif, et que Collins y joue du saxo et de la flûte de manière
prépondérante. Circus n’a pas de mellotron (ni aucun clavier), et sa
musique a une ambiance pop fin 60s plutôt gentillette (fortifiée par des injections
massives de jazz) avec un répertoire composé en premier lieu de reprises, ce
qui rapprocherait en fait davantage la démarche de celles des premiers albums de
Joe
Cocker et Jethro Tull (quelques originaux sont crédités à
Collins, dont deux ballades, qui confirment qu’il avait davantage d’avenir
comme musicien d’appoint et de studio chez d’autres
artistes
que comme compositeur à son compte). On a ainsi un « Norwegian Wood »
à rallonge qui virerait presque au délire post-coltranien, un instrumental
plutôt sympa signé Mingus, et un standard des Mamas & Papas qui sonne très
musique de supermarché (à cause de la flûte). En fait on sent à l’écoute que ce
groupe pouvait difficilement aller loin, ou alors au prix de changements
radicaux, car il manquait déjà un peu de relief à l’époque (en particulier, le
dénommé Ian Jelfs, que certains connaissent peut-être depuis comme étant le compagnon
et le principal collaborateur de Valérie Lagrange, est un guitariste acceptable
mais ne vaut pas tripette comme chanteur) et sonne aujourd’hui très daté...
Attention
à de multiples confusions possibles avec d’autres groupes portant le même nom :
Circus (un groupe suisse des 70s et un autre plus récent), Cirkus ou encore
Circus 2000…
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