Eider Stellaire – 3 (1987)

 

Comme il a été distribué à l’époque par Musea, c’est l’album d’Eider Stellaire le plus facile à se procurer aujourd’hui (c'est-à-dire qu’il est introuvable sauf si on a un vrai coup de bol et/ou un gros porte-monnaie…), manque de pot c’est aussi le moins percutant musicalement car il n’a plus la fougue martiale du 1er, ni l’audace expérimentale du 2ème (avec cette conséquence paradoxale que c’est celui qui sonne le plus mal vieilli des trois ; mais bizarrement il gagne à la réécoute, contrairement au 2ème qui devient vite gonflant). Il ne subsiste aucune trace de chant (c’est pas plus mal…), les compositions sont plutôt belles à la base, et Jean-Claude Delachat est fort judicieusement remis au premier plan mais son jeu (ainsi que celui des autres membres) est un peu trop consciencieux au risque de devenir terne (il suffit de comparer la nouvelle version longue de « Nihil » avec celle plus directe et agressive du premier album pour constater la perte d’intensité). A cela s’ajoutent des sonorités 80s un peu dégueu, en particuliers les synthés qui semblent utilisés pour créer un effet big band (on se croirait, genre, dans « D.S. al Coda »…). Et encore une fois, les contraintes matérielles ont causé une durée du disque vraiment limite (3 morceaux, 27 minutes – c’est toujours plus que les à peine 14 minutes d’Altaïs, mais…).

 

*

 

Merci à Jean-Claude Delachat et Pierre Minvielle-Sébastia pour leur aide…

 

Retour à la liste des artistes

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2009 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »