Welcome back, my friends, to the show that never ends - Ladies and Gentlemen : EMERSON LAKE & PALMER (1974)

 

C’est de la publicité mensongère : ce « show qui ne s’arrête jamais » s’arrête au bout d’1h49 !!! remarque ça vaut peut-être mieux…

 

A cause en particulier des élucubrations d’Emerson, sur les 6 faces de LP qui composent ce live dinosaurien, il y en a - au bas mot - l’équivalent de 3 à jeter (la 1^ère et la 4^ème en entier pour commencer)… Comme dans la discographie studio, « Tarkus » (le morceau – pas l’album) ressort comme une perle au milieu d’une fosse à purin. La version live proposée ici a un petit avantage (une citation d’« Epitaph » dans « Battlefield »…) et un gros inconvénient (Emerson qui se la pète pendant pratiquement 10 minutes sur « Aquatarkus »). La version mastodonte de « Karn Evil 9 » (35 minutes, deux faces complètes, qui dit mieux dans un live officiel ?… (*)) n’est pas inintéressante, et « Take a Pebble » (incluant le best-of des ballades acoustiques de Greg le millionnaire) est tout à fait supportable aussi (si on se contente de la première partie, à la fin de la face 3)…

 

Il faut reconnaître tout de même que ces gars-là étaient doués pour la maîtrise de leurs instruments respectifs (avec une mention spéciale pour Palmer, la vraie star de ce live !), c’est dommage qu’ils aient utilisé leur talent pour jouer autant de conneries…

 

Qualité sonore : un peu limite pour un live officiel (sent la salle trop vaste)…

 

Pochette : dépliante triple encombrante, laide et prétentieuse.

 

(*) finalement je crois que j’ai trouvé mieux…

 

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