Brian Eno – Before and after Science (1977)
Le principe est approximativement le même que sur "Another Green World" (mélange de chansons pop expérimentales et d'instrumentaux ambient), mais à mon sens le résultat est un cran en dessous. Les chansons les plus rythmées sont rassemblées principalement sur la première face (ce qui fait qu'on écoutera plus rarement la deuxième...). Jaki Liebezeit tient les baguettes dans "Backwater", tapant de manière anodine dans cette chanson par ailleurs assez moche : soit Eno l’a volontairement sous-employé, soit cela confirme que, vu ce qu'il faisait dans Can à la même époque, il était déjà sur une pente sacrément descendante. Cela est d'autant plus perturbant que juste avant, en ouverture du disque, "No One Receiving" déploie une riche polyrythmie où Phil Collins (!?!?!?!) s'illustre de manière justement très Canoise (force est aussi d'entendre déjà dans ce morceau le son caractéristique de "Remain in Light")…
A noter que le pressage original anglais était livré avec un jeu de reproductions de quatre aquarelles, l'album étant le support d'un projet croisé avec l'artiste Peter Schmidt (coauteur du jeu de cartes « Oblique Strategies »).
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