ESKATON – Ardeur (1980)

 

Même avec le prétexte fallacieux que les paroles interprétées par le duo féminin Paule KleynnaertAmara Tahir sont en bon français bien-de-cheu-nous et pas dans une langue extraterrestre imaginaire pour que le message soit compréhensible par le peuple, Eskaton présente tous les signes d’une formation Zeuhl. Malheureusement pour moi, le guitariste Alain Blésing n’en faisait déjà plus partie lors de l’enregistrement de cet album : les parties solistes sont confiées aux synthés des frères Rozenberg ou à un violoniste invité (Patrick Lemercier). Dans ce contexte, c’est la basse d’André Bernardi qui se taille la part du lion, propulsant la musique avec une férocité comparable à celle d’un Paganotti. Maintenant, souvenez-vous des albums de la « phase II » de Magma et vous identifierez aisément le gros point faible d’Eskaton : bien évidemment il s’agit du chant en français qui, loin de réveiller les consciences du peuple (qui préfère écouter Johnny Halliday, et n’a probablement jamais eu accès aux disques d’Eskaton de toute façon) rend son message même ringard. A écouter tout de même pour la belle musicalité de l’ensemble…

 

 

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