Family – Anyway (1971)

 

De manière assez comparable au Tull d’avant « Aqualung » ou à Traffic avec Dave Mason dedans, Family joue, du moins dans cet album comportant bizarrement une face live (avec un public dont je partage peu le débordant enthousiasme...) et une face studio, une musique trop sophistiquée pour être simplement « pop » ou « rock » mais pas assez complexe pour être vraiment prog, notamment de par l’emploi fréquent du violon, et plus rare de la flûte. Son gros défaut est que c’est un groupe déraisonnablement bourrin, ce qui ne produit pas d’impression de réelle puissance (parce qu’on dirait parfois vraiment qu’ils se prennent pour Led Zeppelin…) mais enlaidit des compositions pourtant pas trop mal a priori. Et on peut compter sur Roger Chapman pour en faire des tonnes (c’est un peu le chaînon manquant entre Joe Cocker et David Thomas – une vraie chèvre si vous voulez mon avis, mais d’un autre côté ça n’est pas si gênant que ça, et même ça confère immédiatement une personnalité singulière au groupe)…

 

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