Mike Oldfield – Crises (1983)
La
première face est recouverte par une suite progressive (donnant son titre à
l’album) qui renvoie aux œuvres antérieures d’Oldfield pour le fond (pour la forme, les sonorités sont
plus synthétiques…) : c’est une démarche anachronique dont le résultat
tourne à vide tout le long, les différents passages étant (malgré leur louable variété)
chacun insignifiant et juxtaposés sans la moindre logique (on constatera
notamment que les parties chantées du milieu font très parodie de Pink Floyd époque « Wish you were
here » ou « The Wall »,
et que vers la fin Simon Phillips,
coproducteur du disque et batteur sur l’ensemble des titres, part en roue
libre). Sur la deuxième face, Oldfield nous sert
quelque chose de différent avec des chansons pop courtes plus dans l’air du
temps (avec l’exception peut-être de l’instrumental « Taurus 3 » qui
se veut le prolongement de morceaux apparus sur « QE2 »), en
premier lieu le tube « Moonlight Shadow » chanté par Maggie Reilly (clairement le titre le moins chiant du disque – la
seule autre chanson qu’elle interprète, « Foreign
Affair », on dirait du Ace of Base…). A noter
les guest-stars Jon Anderson et Pierre Moerlen (sur « In High Places ») et Roger Chapman (sur « Shadow on the Wall »),
et sur plusieurs titres un guitariste nommé Ant dont
je soupçonne qu’il s’agisse d’Anthony Phillips :
tout ce beau monde ne rend pas cet album plus réussi pour autant…
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