VANILLA FUDGE
(1967)
Cet album est (ou du moins, fut en son temps, car
il faut reconnaître que ça a tout de même beaucoup vieilli) d’une importance
capitale en constituant l’acte de naissance de la pop baroque. Sous leur allure
de garçons bien comme il faut avec leurs costumes étriqués (sur les photos de
l’arrière de la pochette, qui semblent indiquer que leurs producteurs
espéraient faire d’eux les nouveaux Beatles – ou peut-être les nouveaux Monkees ?…),
Timmy, Carmine, Mark et Vincent jouaient une musique grandiloquente et
énergique si particulière et novatrice pour l’époque (même au sein d’une
abondante production psychédélique) que nombres d’imitations surgirent ensuite
(c’est bien simple, acheter cet album vous dispensera d’acheter les 3 premiers Deep
Purple et les 2 premiers Yes) ; les
échos s’en firent sentir longtemps dans le hard (Tim et Carmine devenant l’une
des sections rythmiques les plus impressionnantes du genre, dans Cactus puis
avec Jeff Beck, mais ceci est une autre histoire…) mais surtout dans
le prog… Ceci est d’autant plus méritoire que cet album est composé à 98% de
reprises (Beatles, Curtis Mayfield, Sonny Bono, Supremes, etc… les 2% restant
sont les « Illusions of my Childhood » qui relient les morceaux de la
deuxième face en une suite unique)… La légende veut que George Harrison fut
tellement impressionné à la sortie de ce disque qu’il faisait écouter à tous
les gens qui venaient chez lui la version de « Eleanor Rigby ».
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