Popol Vuh –
Hosianna Mantra (1973)
Comme
cherche à l’insinuer le titre de cet album (qui est aussi celui de son
principal morceau), Florian Fricke, après avoir bazardé son synthétiseur Moog, essaye
d’émuler conjointement les musiques liturgique chrétienne et spirituelle
orientale sans pour autant singer ni l’une ni l’autre (beaucoup de
commentateurs voient dans le résultat des prémices de l’ambient et du
new-age) en s’entourant de collaborateurs talentueux, en particulier la soprano
coréenne Djong Yun et le guitariste Conny Veit qui déploient des trésors de
subtilité dont sont probablement incapables leurs futurs remplaçants
(respectivement Renate Knaup et Daniel Fichelscher, transfuges d’Amon
Düül II – pour saisir la différence il suffit de comparer la version
originale éthérée de « Kyrie » avec sa variante affichant une rigueur
incantatoire sur « Letzte Tage – Letzte Nächte », album
qui représente une démarche plus rock, voire carrément frénétique et bourrine
par rapport à la douceur sereine qui règne ici). Chaque note de « Hosianna
Mantra » paraît déliée et résonne de sa beauté intrinsèque, suspendue dans
une atmosphère céleste (le résultat évitant toujours miraculeusement de tomber
dans la chianterie)…
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