Miles DAVIS – A Tribute to JACK JOHNSON (1970)
Il n’y a pas grand-chose d’intéressant dans ce disque à part peut-être la deuxième partie de « Yesternow » et le solo de John McLaughlin à la fin de « Right Off », solo qui soit dit en passant est bien faible, McLaughlin n’étant pas encore à cette date un technicien très habile, et travaillant essentiellement en texture plutôt qu’en vitesse. Ça n’est pas un album de fusion, mais bien encore un album de jazz traditionnel (hélas), même si à l’époque où c’est sorti ça pouvait encore défriser quelques jazzeux intégristes que Miles Davis s’amuse à jouer par-dessus une rythmique plutôt blues-rock ou funk assurée par une bande de tâcherons dévoués (Billy Cobham à ce titre est très décevant, une boite à rythme aurait aussi bien fait l’affaire si la technique avait été disponible à l’époque). Miles lui-même est un trompettiste plutôt pénible qui se fait relayer par un saxophoniste en cours de morceau (1 morceau de 25 minutes par face), c’est moins fatigant pour lui (et pour nos oreilles)…
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