Pink Fairies – Kings of Oblivion (1973)
La force du hard rock, la décadence du glam, la complexité structurale du prog, le délire hallucinogène du psyché (voire le trip cosmique du space-rock), et même les prémices du punk, tout ça dans un même groupe, à l’intérieur d’un même album, et même parfois d’une même chanson, c’est possible ?... Oui, la preuve avec ce trio infernal en qui on peut voir une sorte de prototype (plus polyvalent, donc bien plus intéressant que le modèle de série définitif) de Motörhead (d’autant plus que Larry Wallis, guitariste, chanteur, et principal compositeur de cet album, sera ensuite justement le premier guitariste de la bande à Lemmy). Que le nom dudit Larry Wallis ne figure pas plus souvent (même jamais…) dans des classements des x plus grands guitaristes de rock de tous les temps, alors qu’il combine les qualités de gens comme Mick Ronson, Stephen Stills, Ron Asheton, Leslie West, James Williamson ou encore John Cipollina, ne me paraît compréhensible que dans la mesure où les Pink Fairies restent un groupe injustement obscur… alors précipitez-vous sur ce disque…
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