The Stranglers - La Folie (1981)
Cet album reprend les ingrédients (diversité, inventivité, compétence...) de "The Raven", en renforçant cependant le côté pop. Tony Visconti a d'ailleurs été engagé pour donner aux chansons une production plus vendeuse. Cette ambition commerciale fut récompensée par le succès public mérité de "Golden Brown", rêverie posée sur un motif de valse joué au clavecin qui demeure LE tube des Stranglers et illustre bien la capacité qu'ils ont eu à progresser. Les accroches pop sont imparables (écoutez l'album 2 ou 3 fois et vous connaîtrez la plupart des refrains par coeur...), et l'ambiance est moins lourdingue qu'avant mais toujours ludique, ce qui fait de "La Folie" (y compris l'improbable ballade psychiatrique à connotation criminelle qui lui sert de conclusion et lui donne son titre, déclamée en français par J.-J. Burnel...) une réussite. La dernière du groupe, car à vouloir persister dans cette voie (en changeant de maison de disques en route), les Stranglers finiront par perdre beaucoup de leur personnalité et de leur intérêt...
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