Gérard Manset – La Mort d’Orion (1970)

 

« La Mort d’Orion » est une suite conceptuelle d’une face (en 5 parties), et il y a 4 chansons plus ou moins longues sur la deuxième face (en fait 5 en comptant l’« Enchaînement »). L'auteur-compositeur interprète tout lui-même (sa voix, proche de celle de Gabriel Yacoub, aurait tendance à me déplaire…) hormis les interventions d'Anne Vanderlove (avec un type de chant féminin qui renvoie d'emblée dans les années 60…), et quelques passages narratifs (par Giani Esposito). Il joue sur la stéréo et les manipulations de bandes (exemple particulier : « Le Paradis Terrestre ») pour faire "expérimental", il y a peu d’instruments réellement pop mais surtout des violons chiants (en rajoutant un peu de sitar pour l'exotisme psychédélique), et le tout est emballé dans une austère pochette ouvrante imprimée or sur noir accompagnée d'un imposant livret assorti reproduisant les paroles,

qui veulent se faire passer pour de la grande poésie mais ont l’air d’être écrites au dictionnaire de rimes (c'est-à-dire qu’elles se situent à un niveau un peu plus élevé que celles de Cabrel, et un peu moins que celles de Houellebecq…). Ce disque était très soigneusement conçu, et relativement novateur pour l'époque, qui plus est en France, ce qui est son seul véritable mérite, parce qu'il rappelle beaucoup dans sa structure et ses procédés le contemporain « Atom Heart Mother », en ce sens aussi qu'il est autant pénible à l'écoute : prétentieux, pompeux, vieillot et surtout très chiant…

 

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