NOVA – Blink
(1976)
Comme
leurs compatriotes de PFM, les italiens de Nova tentent ici l’aventure
londonienne avec un producteur (Rupert Hine) et un
auteur de paroles anglais (la pochette adresse également des remerciements à Pete
Townshend pour des raisons relativement vagues). Comme leurs
compatriotes d’Area, les musiciens de Nova puisent leur
inspiration principale dans l’idiome jazz-rock. Bien que l’album comporte 7
morceaux (chacun subdivisé en « part 1, part 2 »…), la musique équivaut
en pratique à une suite continue sur chaque face, d’apparence relativement
homogène avec les passages chantés (dont certains ressemblent vaguement à du BBA)
insérés comme des respirations à l’intérieur des développements instrumentaux –
ce qui rend les premières écoutes peu digestes. Avec ses deux guitaristes et
surtout son saxophoniste qui arrive à jouer davantage de notes à la seconde que
Mel
Collins, ce groupe est l’un des plus frénétiquement rapides du
genre. C’est d’ailleurs le côté jouissif de la démonstration de virtuosité et
de vitesse pure qui compte le plus dans l’intérêt que suscite cet album, les
compositions servant de base étant tout de même généralement d’une qualité plus
que décente (la sonorité du produit fini est stéréotypiquement 70s)...
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