Peter Hammill – A Black Box (1980)
Après
les bidouillages pas toujours très convaincants de « The Future Now »
et « pH7 », la méthode de Peter Hammill en solo finit par
porter ses fruits, dans cet album très expérimental, aux climats assez sombres
avec textures synthétiques et percussions cybernétiques (bien en phase avec le
climat de son époque) mais en même temps très rock : on remarque tout de
suite sur certains titres un jeu de guitare toujours techniquement approximatif
mais totalement décompléxé, ce qui semble renvoyer par contre à une tradition
musicale plus ancienne (de même que P. H. remplit la deuxième face entière avec
la suite prog épique « Flight »). Quelque part j’ai envie d’interpréter
ça comme un adieu au psychédélisme, un album de transition entre deux
époques et deux façons différentes de
concevoir la musique (mais n’est-ce pas là la marque d’une véritable progression ? ;p)…
Textes © 2005 – Mr Prog
International Corporation
Images (y compris visuels
pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle
de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper
les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en
entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan
de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce
monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune
sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »