Peter Hammill – In Camera (1974)
Peter Hammill enregistra la base de cet album tout
seul à la maison avant d’ajouter en studio des overdubs stratégiques (en
particulier du synthétiseur ARP, qui était le top de la technologie à l’époque
mais sonne bien ringard maintenant). Jusqu’au premier morceau de la deuxième
face, les compositions sont des chansons de structures relativement classiques,
mais originales dans leur exécution et teintées pour la plupart d’une aura
mélancolique, comme Hammill en fit un certain nombre dans sa carrière
solo. En revanche, le grand final « Gog / Magog (in Bromine
Chambers) » commence comme un morceau épique très vandergraafien soutenu
par un harmonium insistant et la batterie de Guy Evans (de manière logique
« Gog » sera joué en concert par le VDGG reformé après « Godbluff »)
avant de virer à l’expérimentation bruitiste essentiellement instrumentale,
avec des percussions tenues par Chris Judge Smith (le fondateur historique de
VDGG qui n’enregistra jamais rien avec le groupe à part un premier single
rarissime) et Paul Whitehead (oui, le peintre ignoble
des pochettes chez Charisma)… Donc pour résumer, la plupart des auditeurs
couperont le disque au début de « Magog » (et la plupart des gens
normaux qui n’aiment pas la bonne musique auront coupé avant
« Gog »)…
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de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce
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