KING CRIMSON – The ProjeKcts (1999)

 

Coffret comprenant :

 

ProjeKct One – Live at the Jazz Cafe (1998)

Tony Levin – Trey Gunn – Bill Bruford – Robert Fripp

 

ProjeKct Two – Live Groove (1998)

Adrian Belew – Robert Fripp – Trey Gunn

 

ProjeKct Three – Masque (1999)

Robert Fripp – Trey Gunn – Pat Mastelotto

 

ProjeKct Four – West Coast Live (1999)

Robert Fripp – Trey Gunn – Tony Levin – Pat Mastelotto

 

Après « THRAK », le double trio se sépara en plusieurs sous-groupes baptisés « ProjeKcts », qui se produisirent sur scène dans des spectacles d’improvisation (la raison officielle invoquée étant la recherche et le développement d’un nouveau répertoire). Bill Bruford quitta le navire à l’issue de cette phase, et Tony Levin fut mis en réserve, aboutissant à la reconstitution de King Crimson en « double duo » pour l’album « The ConstruKction of Light ».

 

Dans ce coffret sont rassemblés un certain nombre de morceaux joués par les quatre ProjeKcts. La redite de quelques passages dans la suite de l’œuvre, voire même à l’intérieur du coffret (« The Deception of the Thrush » qui formera plus tard la base de « The Power to Believe III »…) et le caractère relativement ardu de la musique (impro totalement instrumentale foisonnante, déjà à l’échelle de chaque CD mais encore plus à celle du coffret) confèrent à ce recueil un intérêt avant tout documentaire. Il apparaîtra donc peut-être essentiel aux exégètes du groupe, mais peu adapté à une diffusion plus large, et absolument pas destiné aux néophytes. Une certaine proportion du répertoire assemblé ici ne mène quasiment nulle part, mais des moments de grande musique sont aussi présents pour contrebalancer. Et globalement les groupes déploient une énergie impressionnante, confirmant le talent de Fripp et Gunn comme solistes (ou comme duettistes, ou avec Gunn comme soliste principal lorsque Fripp est en mode soundscapes), de T-Lev comme bassiste (quand il est là), et de Bruford, Mastelotto et… Belew comme batteurs. A l’arrivée, ce pavé a priori assez indigeste réserve quelques très bons moments et paraît même nettement moins pénible à l’écoute que « THRaKaTTaK », mais il est définitivement à réserver aux fans convaincus (pour qui il ne constituera tout de même probablement pas une œuvre prioritaire de la discographie crimsonnienne).

 

 

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