Pierre Rapsat – Je suis Moi (1977)

 

Ayant accédé à une certaine célébrité dans sa Belgique natale dans les années 80, Pierre Rapsat (Raepsaet pour l’état civil) reste surtout connu de notre côté de la frontière pour sa participation en tant que musicien (pas encore chanteur) à des groupes dont les disques valent un paquet de fri… font la joie des collectionneurs de vieilleries psyché/prog rares (à savoir Laurelie puis Jenghiz Khan). L’album que j’ai ici est son 3^ième en solo comme chanteur, dans un style pop / prog francophone limite variétoche rappelant un peu les œuvres équivalentes de Sheller, Jonasz… (et rappelant éventuellement aussi les voix de ces mêmes chanteurs – en fonction des traitements qui peuvent avoir été appliqués sur la voix). Le côté psyché / prog qu’on espère de Rapsat dans son début de carrière persiste ici surtout au travers des effets spéciaux en studio (et des synthés…), et ce en dépit de la rythmique qui a parfois limite des relents de disco (77 oblige ?). Les meilleurs morceaux sont donc les chansons dans les fins de face, et en particulier « Les Machines » dont les 6 min 53 de pur délire prog (et, aussi, simplement rock) dominent clairement l’album (ça pourrait d’ailleurs faire un peu penser à du Machiavel en moins mauvais…).

 

 

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