Catherine Ribeiro + Alpes – Libertés ? (1975)

Très bizarrement, Catherine Ribeiro a fait l'objet d'un papier élogieux dans "Rock and Folk" avant son retour scénique de janvier 2008.

Je dis "très bizarrement" car (du moins dans le spécimen de 1975 que j'examine ici) la musique de Catherine Ribeiro et de ses acolytes est typiquement progressive. Cependant, et c'est peut-être là que réside l'intérêt historico-culturel profond de l'oeuvre (ainsi que la justification de la surprenante bienveillance de Manoeuvre et de ses sbires ?...), le prog est ici utilisé pour son côté fondamentalement violent comme support à des textes revendicatifs édifiants qui, à la prétention poétique mal placée près, pourraient se retrouver chez des groupes punks à peine quelques années plus tard. Car, pour résumer, l'injustice c'est pas juste, Giscard et ses ministres c'est des gros salauds, et il faut que le ouvriers occupent leurs usines (ce genre de discours procura ensuite à la Catherine le statut d'égérie mitterandienne). Abstraction faite de la signification des paroles, et de sa tendance à déclamer dans les pauses en dehors de la musique, le chant de Catherine Ribeiro ressemble un peu à celui d'Inga Rumpf. La musique (signée par son jules Patrice Moullet) n'est pas mal, mais intéressera surtout les progueux qui n'auraient pas déjà eu leur dose de claviers apocalyptiques après s'être enfilé toute la discographie d'ELP et de VDGG...

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