VALHALLA (1969)
Au rayon des chefs d’œuvre oubliés et apparemment
jamais réédités (il semblerait qu'il existe tout de même une version CD pas très très légale...), voici sous sa pochette (au choix :...) magnifique (le sujet de l’illustration…)
ou immonde (la technique de l’illustrateur…) l’unique album de Valhalla, obscur
groupe psyché américain mené par un certain Mark Mangold. Steppenwolf, Deep Purple Mark I et Mark II (le
principal chanteur du groupe a un timbre assez proche de Ian Gillan mais en restant
dans les fréquences graves), les Doors, Jefferson Airplane, les Yardbirds, Buffalo Springfield, Iron Butterfly…
les comparaisons ne manquent pas, que ce soit sur toute la durée du disque ou parfois
juste un détail au détour de tel ou tel passage, pour décrire la musique de Valhalla tant
elle reprend ce qu'on aime (ou pas) dans cette
époque charnière entre les 60s et les 70s, soit du GROS SON (à la limite de la caricature mais qu'est-ce que c'est bon) avec orgue prépondérant et guitare super-acide,
et l'agrément supplémentaire de percussions parfaitement barbares. Une comparaison me
paraît particulièrement intéressante, car si vous connaissez elle permet de se
représenter d’emblée une image d’ensemble par rapport au(x) style(s) hard rock
primitif à tendances proto-progressives de Valhalla : Titanic, qui pourtant avait des gènes
scandinaves, mais qui était cependant infiniment moins puissant (et plus « facile »
ou « commercial »…) et n’aurait donc pas plus mérité de pouvoir se
choisir un nom en référence aux guerriers vikings que ces impitoyables
américains. La principale qualité du disque est aussi son principal défaut, à savoir que tout l’intérêt ne vient que de l'interprétation façon rouleau compresseur, et de quelques petites touches expérimentales sans lesquelles tout ceci ne serait pas très original.
La horde ne commet de faute lors de son assaut qu'avec les
morceaux à arrangements orchestraux positionnés aux deux fins de faces (plus mal
vieillis, ou plus exactement plus kitsch, que le reste), et les compositions sont
de qualité mais n’ont néanmoins pas le potentiel tubesque d’un « Whole Lotta
Love » ou d’un « A Whiter Shade of Pale ». Un disque que je vous recommande tout
de même sans restriction, si vous parvenez à vous le procurer…
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