Wishbone Ash – Argus (1972)
Wishbone Ash a (comme Uriah Heep), en fonction des périodes de sa carrière, le cul entre la chaise hard et la chaise prog. Sur cet album, ils semblent avoir la fesse plus fermement posée sur la chaise prog, en raison des harmonies de voix et de guitares, et des compositions conçues pour les exploiter autant que possible, qui occasionnent une certaine ressemblance avec Pink Floyd (post-Barrett, berk) dans les passages calmes et avec Yes (Yes Yes Yes) dans les passages plus rapides, en prenant soin néanmoins de faire monter la sauce avec des jams à la Hendrix ou Allman Bros. (ou Status Quo… euh…). Le premier morceau de l’album est un peu naze sur les bords (dommage, c'est le plus long du disque…), le deuxième est proche de la perfection absolue pour une musique à l’interface entre hard et prog, et le reste de l’album est pas mal, voire franchement bien, mais à aucun moment l’on n’a le sentiment que ce groupe, pour aussi sympathique et compétent qu’il soit, puisse (comme Uriah Heep) faire réellement partie des grands (du hard, ni du prog)…
La pochette, signée Hipgnosis, avec son guerrier scrutant la vallée dans l’aube en heaume et javelot, serait jolie sans la soucoupe volante (exactement celle de la série « Les Envahisseurs » avec David Vincent…) à gauche en dépliant (c'est-à-dire à l’arrière)…
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