Bernard Xolotl / Daniel Kobialka, violin –
Procession (1983)
Nada Pulse
La peinture de la pochette à tendance cosmo-tantrique sème un doute sur les intentions de l’auteur et la qualité de sa musique. Cela s’avère bien être comme on pouvait le craindre de la musique électronique planante tendance new age, néanmoins bien améliorée par les interventions du violoniste Daniel Kobialka (Kobaïa ?). Deux morceaux (instrumentaux…) par face : sur la première, « Procession » allie la fausse simplicité d’un thème de synthés très répétitif à des parties de violon très belles, pour un résultat très réussi (c’est à dire même émouvant, ce qui est rarement un mot qu’on peut associer à ce type de musique…), mais ensuite « Mirador » s’égare un certain temps au cours de son gros quart d’heure dans une veine jarresque pour ne raccrocher l’auditeur qu’avec le retour du violon, jusqu’à un grand final synthétique inattendu et peu convaincant. Sur la face 2, avec « Transmutation » et enfin « Adieu », la même formule commence à faire long feu… Sans le soin apporté à l’enregistrement et au mixage (apparemment étalés sur au moins 1 an en 81-82…), le rendu de l’album serait beaucoup moins bon…
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