Yes – Yesterdays (1975)
Cette petite compile de raretés des débuts du groupe (à ce titre la photo d'Alan White se justifie-t-elle parmi celles des autres musiciens dans la pochette alors qu'il ne joue pas une seule note de tout ce qu'on entend ?... surtout que sur la photo en question on dirait un homme de Cro-Magnon ?...) propose une sélection judicieuse de titres des deux premiers albums (à la rigueur, on peut donc désormais se dispenser de se les procurer sous leur forme originale...), ainsi que deux chansons quasiment introuvables ailleurs. "Dear Father" mis en final est une jolie composition de Chris Squire avec arrangements orchestraux, contemporaine de "Time and a Word". Et surtout, "America" ouvre le disque et en justifie à elle seule pleinement l'achat, à condition évidemment d'aimer Yes (et là vous allez me faire remarquer que j'ai payé le mien 1 euro dans un vide-grenier...) : ou comment le Yes de 1972 (incluant donc Bruford, Wakeman et un Steve Howe en dérapage contrôlé permanent) transforme en un monstre progressif de 10 minutes et demie une innocente petite chanson acoustique de Simon & Garfunkel, à grands renforts de changements de structure abrupts et de soli hallucinés.
Pochette de Roger Dean (relativement pas trop moche)...
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