Deep Purple – The Book of Taliesyn (1969)

 

Les reprises occupent encore la moitié de l'album, mais le style de Deep Purple (mark I) commence à se différencier ici un peu de celui de Vanilla Fudge dans la mesure où au lieu de jouer sur un tempo volontairement ralenti, DP joue plutôt vite, ce qui amorce déjà (a posteriori) le style du mark II, en particulier sur l'ouverture complètement psychédélique "Listen, Learn, Read On" qui est clairement la meilleure chanson du disque. Après le morceau demeuré le plus connu de l'album (l'instrumental "Wring that Neck", à la confluence du jazz et du classique, un peu répétitif mais bien foutu), on tombe sur une reprise pas mal d'une chanson épouvantable ("Kentucky Woman" de Neil Diamond) et une reprise épouvantable d'une chanson pas mal ("We Can Work it out" des Beatles), à quoi l'on enchaîne une deuxième face très gonflante entre les boursouflures néo-classiques imposées par Jon Lord (avec arrangements orchestraux, en prévision de son "Concerto...", ce qui fait que certains progueux en profitent pour décréter DP groupe progressif…) et une version interminable du "River Deep, Mountain High" d'Ike & Tina Turner. En résumé, c'est un album dont la qualité se dégrade constamment au fil de l'écoute, et qui finit donc par décevoir énormément...

 

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