Ashra – Correlation (1979)

Virgin (distribution Polydor)

 

Etant resté sur une mauvaise impression avec « Blackouts », j’ai quand même pris le risque d’acheter l’album suivant en voyant que Manuel Göttsching n’était plus tout seul, mais avait rameuté ses copains Harald Grosskopf (pour faire boum-boum) et Lutz Ulbrich (dont la présence se remarque surtout au travers de nappes de violons synthétiques). « Correlation(s) » (sans ‘s’ à l’origine en France, et avec ‘s’ en rééd. ou partout ailleurs… je ne sais pas pourquoi un blaireau de chez Polydor s’était amusé à modifier le logo du titre, surtout que ça le rend illogique…) est nettement moins chiant que « Blackouts » (sauf le passage « Oasis » qui y ressemble fortement, car apparemment là Manuel est retourné tout seul dans le même studio…). Le premier morceau « Ice Train » fait même croire à du krautrock modernisé (très mantrique) mais… le second « Club Cannibal » c’est plus « club » que « cannibal », hein (détail préoccupant : l’ingénieur du son est marqué comme co-compositeur du morceau)...

 

en France, S = N…

 

 

En fait la majeure partie de l’album est comme ça : un hybride de krautrock et de disco. Can était déjà passé par ce stade, et ça n’était pas mieux (du tout). Pour moi cette musique fonctionne, mais je me doute que les accros au kraut crieront à la trahison, tandis que les fans de disco seront mal à l’aise en remuant leur popotin là-dessus car ça leur paraîtra trop bizarre. Au-delà de ça, ce qui sauve le disque de toute façon est qu’ici Göttsching joue super bien de la guitare (David Gilmour a dû rêver toute sa vie d’arriver à jouer comme ça…).

La pochette est pour le moins douteuse (encore un coup d’Hipgnosis)…

 

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