Carmen – Fandangos in Space (1973)

Regal Zonophone

 

Carmen (oui, c’est un nom de groupe) reste en bonne partie connu du fait de la présence à la basse de John Glascock, futur Jethro Tull (oui, c’est un nom de groupe). Carmen est un groupe anglo-américain, même si, comme son nom peut le laisser penser, sa musique est fortement inspirée par l’Espagne, utilisant la guitare flamenco (tenue par David Allen, le principal compositeur, qui n’est apparemment pas celui-ci ni celui-là et encore moins cet autre…) au milieu des synthétiseurs (aux mains de ? sa sœur ? Angela) et de la rythmique rock. Mais là où ça devient assez unique (et on remarquera au passage que le disque est produit par Tony Visconti, ce qui n’est pas toujours, mais souvent, le signal que l’on est en présence d’une bande de tarés…), c’est dans l’utilisation des castagnettes (ça c’est relativement normal…) et des claquettes (???) comme partie intégrante de la musique (Roberto Amaral et Angela Allen sont représentés en train d’exécuter les mouvements correspondants, façon chronophotographe, à l’intérieur de la pochette).

Ne me dites pas que cet homme vous paraît normal…

 

 

Partant de là, il y a un côté kitsch difficilement évitable mais moins prononcé qu’on aurait pu le craindre a priori, le vrai défaut étant un côté trop simplement pop sur certaines chansons (surtout vers le milieu de l’album où l’intérêt se relâche un peu), mais pour la majeure partie (en particulier toute la fin, et surtout le morceau qui donne son titre à l’album) c’est du prog très dynamique quoique toujours accessible, qui fait un peu penser à Yes (avec le chant en chœurs et/ou falsetto… se souvenir que Howe aussi a été tenté par des trips hispanisants…) : à l’arrivée c’est un album pas si tarte qu’il en avait l’air, et même vraiment sympa !

 

*

 

Retour à la liste des artistes

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2010 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »