Frank W. Fromy – Quatre Axes Mutants (1989)

Musea Parallèle

 

Frank W. Fromy est l’ancien guitariste de Shub-Niggurath (des copains à Eider Stellaire…), son album solo ne contient pas la moindre note de guitare. Voilà qui est inquiétant.

 

En fait, cet album assez spécial repose sur du chant (par Fromy lui-même et/ou différentes collaboratrices) de technique lyrique (voir les textes écrit sur la pochette est nécessaire pour la compréhension des paroles…) et sur un fond musical minimaliste d’instrumentation classique, à savoir principalement ou même exclusivement du piano, comme sur « Ligeia » qui recouvre en entier la première face (d’après Poe, traduit par Baudelaire…). Sur cette face, il se crée ainsi une tension qui ne monte jamais très haut, comme on peut souvent en avoir comme illustration de vieux films d’horreur muets noir & blanc, ce qui occasionnera à l’auditeur quelques bâillements… La face B commence relativement mieux (pas dur…) avec « Beata Dolores » sur fond classique toujours, mais agrémenté d’effets percussifs de musique concrète, qui met en scène le dialogue entre une possédée qui raconte des cochonneries et un prêtre de l’Inquisition à GROSSE voix qui lui répond en la faisant torturer : là ça vire au comique (involontaire ?…). « Le Chant des Pierres », solo de basse d’Alain Ballaud (de Shub-Niggurath aussi), est le meilleur (seul vraiment bon…) morceau de l’album, axé sur un jeu pas rapide, mais recherchant au contraire la vicieuseté intrinsèque de chaque note (à faire passer l’ogre Jannick Top pour un nain de jardin). Le final « Parapets Impulsifs » revient au long piano-voix chiant, pour laisser en conclusion de tout l’album un net sentiment de PRISE DE TÊTE.

 

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