GONG –
Shamal (1975)
Petit détail sans aucune importance : le
producteur est Nick Mason. Par rapport aux œuvres précédentes
de Gong,
la line-up se retrouve soudainement diminuée de quatre de ses membres, et pas
des moindres : le couple fondateur Daevid Allen – Gilli Smyth,
Tim Blake avec ses synthés spatiaux, et le guitariste lead Steve Hillage (ce dernier
apparaît cependant ici encore en invité sur deux morceaux). La répercussion en
termes musicaux est immédiate : l’humour et les côtés space et psyché
auparavant évidents (parfois trop…) ne persistent ici que de manière très
subtile en filigrane de compositions orientées fusion (voire par moments
world-music – les excursions asiatiques de Didier Malherbe…) exécutées avec une
technique très impressionnante (parfois trop…) – la référence la plus évidente
dans le climat de l’époque étant Zappa et
ses Mothers (ressemblance accentuée par les rôles joués dans chacun
des groupes par les vibraphonistes, respectivement Mireille Bauer et Ruth
Underwood). Le seul point vraiment faible du disque réside dans les parties
chantées (heureusement rares et brèves). L’avant dernière plage
« Mandrake » composée par Pierre Moerlen donne un avant-goût de ce
que deviendra Gong lorsque, les dégradations de line-up se poursuivant, il se
retrouvera seul gérant de la marque…
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