String Driven Thing – The Machine That Cried (1973)

Charisma

 

A l’intérieur d’une pochette (encore signée Hipgnosis) représentant quelque chose de particulièrement moche (une puce au microscope ?...), et toujours produits (avec un peu plus de sous ?...) par Shel Talmy sur le label Charisma, on retrouve la famille Adams et Graham (orthographié cette fois-ci Grahame) Smith avec leur bassiste (Colin Wilson, apparemment remplacé en cours de route par Bill Hatje qui joue déjà ici sur 3 morceaux) auxquels s’ajoute désormais un batteur (Billy ‘The Kid’ Fairley).

L’album paraît plus professionnel, plus calibré que le précédent (Smith est relativement sobre, même si avec son crincrin on se croirait presque – dans les chansons vraiment rock – chez les Jefferson Starship quand y a de l’abus de Papa John…), sans que cela puisse devenir pour autant de la soupe très facilement commercialisable, ne serait-ce que parce que Pauline chante par moments vraiment comme une casserole (mais cela contribue aussi à la rendre touchante), et bien qu’elle soit renvoyée dans le fond sur la première face, elle est un peu trop mise en avant sur la seconde (qui, indépendamment de cela, concentre les passages les plus ennuyeux du disque), tandis que Chris, sauf lorsqu’il donne l’impression de vouloir imiter Gilmour, a tendance à hurler (on raconte qu’il a écrit les chansons de cet album pendant qu’il était hospitalisé pour un problème pulmonaire ; il voulait peut-être vérifier s’il était guéri). Le résultat est plus sombre, aussi un peu plus réellement progressif (principalement avec l’ouverture longue, lugubre et surarrangée « Heartfeeder », et le morceau qui donne son titre à l’album et qui est le seul où Smith se permet un solo terrifiant…), mais donc aussi un peu moins sympatique au premier abord...

 

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