Pavlov’s Dog – At the Sound of the Bell (1975)
Le batteur fondateur du groupe Mike Safron a été écarté pour mettre à sa place ni plus ni moins que Bill Bruford (ne vous attendez pas néanmoins à des merveilles de sa part, il s'agit d'un de ses jobs de studio les plus ternes de l'après KC). L'idée des producteurs (les inénarrables Krugman et Pearlman du BÖC) étant d'attirer ainsi l'attention d'une clientèle progueuse. Pour la même raison, ou plus simplement pour obtenir un son plus professionnel et donc plus vendable que sur le premier album, on a fait venir en invités spéciaux des gens comme Andy Mackay, Michael Brecker ou encore Elliot Randall (il n'est pas précisé qui joue quoi sur quel morceau, ça fait donc un petit jeu à deviner), et une section de cordes et un choeur de mioches tant qu'on y est. Ce qui fait qu'à l'arrivée cet album sonne en réalité plus simplement pop et moins prog que le précédent (à l'exception des deux fins de faces qui ne peuvent que virer à la pompe du fait même de leur composition), ce qui ne veut pas dire nécessairement plus mauvais. Enfin, on dirait quand même une imitation pas bien réussie du Jefferson Starship (et parfois même de Supertramp). Résultat : bide commercial et séparation du groupe…
La pochette avec son Quasimodo sonnant les cloches en dégradé de gris est bien évidemment très moche.
Retour à la liste des artistes
Textes © 2008 – Mr Prog International Corporation
Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »