Eno – Here Come the Warm Jets (1974)
Le premier album solo d'Eno (l’un des deux Bri/yan était visiblement de trop dans Roxy Music...) est, en dépit de certaines inégalités dans son contenu, probablement le plus satisfaisant de sa carrière à l'écoute. Pour la simple et bonne raison que tous les morceaux sont des chansons, et que l'on n'a pas encore à subir de l'ambient chiante (*). Et que parmi ces chansons il y a trois chef-d'œuvres incontournables ("Baby's on Fire", "Driving me Backwards" et "Blank Frank". Et pour le même prix je balance un quatrième chef-d'œuvre avec la plage finale du disque qui lui donne son titre. Et tout le reste est bien aussi, à des degrés divers). Comme ce sera le plus souvent le cas par la suite, Eno est ici très bien entouré, avec notamment ceux des musiciens de Roxy Music qui veulent encore bien lui parler (Manzanera, Mackay...), mais aussi et surtout notre Frippounet à qui revient la charge de mettre le feu au bébé (j'avouerais néanmoins garder une meilleure impression des deux versions lives connues, construites de manière moins expérimentale mais plus joyeuse que la version studio), et qui cosigne "Blank Frank" (faisant de lui un cousin taré du "Great Deceiver" et du "Doctor Diamond"). Eno chante mal, mais c'est le disque où il chante le plus qui est le meilleur, c'est logique ! (hum hum)...
(*) oui je sais, "ambient chiante" c'est un pléonasme.
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