Nine Inch Nails – The Fragile (1999)


J'aurais à reprocher à Trent Reznor, seul membre permanent caché derrière le nom de groupe NIN, d'être le principal responsable (parallèlement à Kurt Cobain) de l'esthétique de merde qui prévaut depuis une quinzaine d'années maintenant dans le rock/metal commercial US (toutes les conneries qui s'étalent de Limp Bizkit à Tool en passant par le protégé de Reznor mieux médiatisé que lui Marilyn Manson, qu'on subit notamment dans les génériques de fin de certains films hollywoodiens...), et dont je ne serais disposé à tolérer de sentir une (rétro-...) influence que chez un groupe réellement brillant par ailleurs ; à savoir donc une bouillie noise/indus/n'importe quoi très travaillée en studio et où le chanteur ne sait que susurrer (sur des passages plus ou moins ouvertement ambient) ou que hurler (sur un fond métallique saturé). Et j'aurais aussi à lui reprocher, concernant plus précisément ce double CD (ou triple LP - c'est looooooooong...), sa sous-utilisation parfaitement odieuse d'Adrian Belew pour jouer quelques parties de guitare qu'il était certainement capable de réaliser lui-même : c'est bien simple, si on m’avait demandé de deviner à l'oreille les passages où il y a Belew, j’aurais désigné ceux où il ne joue pas, et inversement (Mike Garson est relativement mieux loti, car au moins on peut détecter sa présence au travers d'un son de piano)... En plus, ça n'est pas très clair, mais il semblerait que Bob Ezrin soit impliqué à un certain degré dans la confection de cet album (il y aurait soit-disant un sample de Kiss quelque part, mais on l'entend pas !). Nine Inch Nails-Pink Floyd, même combat : admettons (éventuellement, pour calmer l'ire des fanatiques...) l'importance historico-culturelle du truc, mais écoutons plutôt de la bonne musique à la place...

 

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