Heldon - 2 - Allez Téia (1975)


Richard Pinhas lui-même a souvent dénigré ce deuxième album d'Heldon, obligé de reconnaître les inspirations (Fripp et Eno...) trop identifiables dans le résultat final. Faut dire aussi que dès le départ il tendait un peu le bâton pour se faire battre, en intitulant le premier morceau, une rêverie planante avec des chiées de Mellotron : "In the Wake of King Fripp", et en dédiant "Omar Diop Blondin" à Fripp & Eno... Cependant, la technique de Pinhas (seul membre permanent ici avec Georges Grünblatt) diffère nettement de celle de Fripp & Eno, puisque n'utilisant pas les boucles d'écho caractéristiques des Frippertronics, et évitant ainsi le côté parfois trop mécanique et aléatoire du modèle anglais, au profit d'un rendu plus harmonieux, plus réfléchi et plus "humain". La musique ainsi produite, dominée par le "King Fripp" déjà cité et par la longue plage proto-ambient synthétique "Fluence" (on mettra à part les instrumentaux de guitares acoustiques, une anomalie dans la discographie d'Heldon dont la responsabilité incombe apparemment surtout à Grünblatt et aux autres guitaristes invités : Alain Renaud, et Michel Ettori [qui, s'il n’y joue pas, voit tout de même son nom servir de titre au dernier morceau de l'album]...) est très relaxante (à l'opposé du style pour lequel Pinhas et son groupe demeurent connus et célébrés jusqu'à nos jours...) sans pour autant trop devenir chiante...

 

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